Un médecin ou un biologiste vont interpréter l’œuvre par rapport à la cellule. Ou comme le cheminement d’un processus naturel s’ils sont psychologues, physiciens, mathématiciens,…
Le résultat du silence et du son, je le vis : c’est un enchantement de perceptions qui devient une immersion universelle. Comment se fait-il que chacun, découvrant une œuvre déterminée, la décrive selon le filtre de sa culture ? Comment peut-on ressentir du vivant, de l’étonnement, des émotions, face à une œuvre inerte ? En réalité, les petits points de mémoire captées dans la mémoire universelle s’inscrivent dans le pigment de la matière. La mémoire de l’Univers s’inscrit dans cette écoute spontanée qui va devenir une œuvre.
L’expérience terrestre rejoint l’expérience cosmique. Le pigment déposé sur le support absorbe les vibrations des portes cosmiques en évolution. Chacun entre en résonnance avec le monde vibratoire de l’œuvre à son niveau de perception cellulaire.
La vibration est partagée hors les mots, dans une sorte de silence et d’intimité discrète.
La vibration est partagée hors les mots, dans une sorte de silence et d’intimité discrète.